La guerre, cela change les esprits, le langage, les relations avec les gens.
Il y a tellement de processus mentaux qui surviennent quand on a peur. L’âme se rétrécit.
Elle ne veut plus vivre en contact avec la réalité. On s’entraine à ne pas espérer, ne rien attendre.
Pour moi, écrire des histoires est une des meilleures façons d’atteindre la liberté. Ecrire est une façon d’aller au delà de ce qui me paralyse, de retrouver de la flexibilité, de l’individualité.
Ecrire est une manière de me rappeler ce que j’étais et ce que je veux être.
David Grossman