Etre heureux en écrivant
«Jamais je n’ai voulu écrire un grand roman. Mon point de départ est toujours très petit et, au fur et à mesure que je continue d’écrire, il grandit, grossit.
Ce processus s’est répété maintes fois. Ecrire de cette façon est extrêmement plaisant pour l’auteur ; et pour le lecteur, lire un texte écrit aussi spontanément est – je suppose – également plaisant.
Je n’ai jamais trouvé qu’il était difficile d’écrire un roman. Pour moi, c’est le plus grand des bonheurs que de pouvoir exprimer avec précision ses propres sentiments, ses propres idées, grâce à des phrases, grâce à une histoire.
Pourquoi n’est-ce pas pénible ? La raison est simple : je ne m’impose aucune date limite. Ce que vous avez envie d’écrire, vous l’écrivez seulement quand il vous en prend l’envie, en y consacrant simplement autant de temps que vous le souhaitez. Tel est le secret pour être heureux en écrivant ».
A lire : La balade de l’impossible, Kafka sur le rivage