E n e r g i e n o i r e

Dans le processus d’expansion de l’univers, la gravitation fait office de frein. Toutefois, un autre processus s’oppose à elle, jouant le rôle d’accélérateur.

Une sorte d’anti gravité oblige l’univers à augmenter sans cesse la vitesse de son expansion. Quel en est le moteur ?

Les physiciens évoquent une mystérieuse énergie noire. Tout ce qu’ils savent d’elle c’est qu’elle représente pas moins de 70 % du contenu de l’univers.

Enigmatique et dominante, l’énergie noire hante l’univers telle une R e i n e i g n o r é e…  

Extrait de Anagrammes renversantes ou Le sens caché du monde, Etienne Klein et Jacques Perry-Salkow, Flammarion

 

〉Ecrire à L’Atelier des M.O.T.S.

RESISTANCE

Le mot est lâché.

Cette oeuvre patiente, qui marie l’accident et la décision, est une brèche ouverte dans notre monde du pré-cadré, du pré-mâché, du prêt à consommer, à jeter.

Elle se constitue au fil de détails qui ont interpellé l’artiste pour des raisons sociales, personnelles et plastiques.

Journaux récupérés, photos trouvées, fragments qui, par leur apparition rayonnante, érigent le banal en icône et nous font prendre, par là, conscience de notre propre langage, de la manière unique dont chacun de nous découpe l’espace, le temps et l’afflux d’images qui, à chaque instant, s’offre à notre regard.

Caroline Lamarche à propos de l’oeuvre d’Annick Blavier

 

〉Le collage à L’Atelier des M.O.T.S.

Le langage est le prolongement de notre petit ours en peluche

Les mots permettent d’entourer les idées en leur donnant une forme, comme des vêtements. Ils sont alors comme des doudous partagés par une grande équipe qui veut jouer ensemble à embellir la vie. 

Il arrive que les mots soient tissés trop serré pour laisser passer la vie qui parle son langage propre. Le jeu entre les mots et la vie est enlevé et les mots contribuent alors à former des opinions qui emprisonnent ou mettent en péril la vie. 

Lorsqu’une chose nouvelle nous tombe dessus ou nous prend la main par surprise et veut jouer avec nous, elle n’a pas encore été nommée par nous. C’est l’occasion de mettre à l’oeuvre l’art de jouer et de chercher les bons mots qui tissent de la vie autour de ce qui nous arrive.

Jean-François Vézina, Tout se joue avant cent ans, Editions de l’Homme

 

〉La Voie des Contes à L’Atelier des M.O.T.S.

Le hasard, mot d’origine arabe signifiant dans la main de dieu

Le hasard place sur notre route les personnes-miroirs nécessaires à nos prises de conscience progressives et à notre libération par congruence : je ressens, je reconnais, j’exprime, ou je diffère consciemment l’expression.

Les miroirs se présentent jusqu’à ce que nous passions de l’autre côté par le tunnel étroit de la mort et du lâcher prise final de notre corps recyclé en Nature.

Dans l’aventure de l’auto-analyse symbolique de l’écriture en groupe, nous abordons notre aspect sage-femme et sage-homme, accouchant les uns les autres de nos déficiences, manques, faiblesses, ôtant les masques comme autant de pelures d’oignon pour essayer d’atteindre ce qui reste.

C’est quoi ? Rien ? Non, l’Univers. Le bonheur de se montrer tel que nous sommes est un grand cadeau.

Dominique Vaudoiset

 

〉Ecrire à L’Atelier des M.O.T.S.

La conscience est-elle dans le cerveau ?

Une américaine de 23 ans, atteinte d’un cancer du cerveau, décide de le faire cryogéniser et Marc Levy s’en inspire pour insuffler au lecteur l’espoir : dans un proche avenir, la conscience pourra être stockée et restaurée.

Nombreux sont les chercheurs qui aujourd’hui soutiennent que la conscience n’est pas une chose qui réside en nous : c’est une manière d’être dans le monde.

Cette thèse de l’extériorité de la conscience nous interroge : l’être humain est-il, ou n’est-il pas, son cerveau ?

 

〉L’enseignement du Veda à L’Atelier des M.O.T.S

Commencer à nouveau, c’est prendre la responsabilité de sa vie.

Dans le petit livre que je reçois des éditions Jouvence, Ose le renouveau, Anselm Grün rappelle qu’à l’origine, le mot commencer vient d’empoigner, prendre en mains.

Oui, je peux toujours recommencer et organiser le matériau vital qui m’a été donné.

Parfois, ce matériau est un amas de débris, restes de mes rêves brisés. Mais un nouveau vase peut être réalisé en collant des débris.

Il ne sera plus aussi parfait que l’ancien mais il aura gagné en créativité, et même, être devenu plus coloré et plus vivant.

 

〉Créer à L’Atelier des M.O.T.S.

Le problème, c’est que la toile n’est pas blanche.

Elle est noire de tout ce que les autres ont fait. Elle est noire de tout ce que j’ai fait moi même déjà.

Le désir, c’est de rafraîchir la peinture, la rendre toute neuve comme le jour qui se lève tous les jours…

Quand on est complètement honnête avec la peinture, avec soi-même, qu’on ne fait pas des décors mais qu’on est vraiment comme un électrocardiogramme avec le pinceau, on fait vraiment la trace de ce qu’on est à ce moment là.

Gérard Fromanger

 

〉Peinture & Vedic-Art  à L’Atelier des M.O.T.S.

La guerre, cela change les esprits, le langage, les relations avec les gens.

Il y a tellement de processus mentaux qui surviennent quand on a peur. L’âme se rétrécit.

Elle ne veut plus vivre en contact avec la réalité. On s’entraine à ne pas espérer, ne rien attendre.

Pour moi, écrire des histoires est une des meilleures façons d’atteindre la liberté. Ecrire est une façon d’aller au delà de ce qui me paralyse, de retrouver de la flexibilité, de l’individualité.

Ecrire est une manière de me rappeler ce que j’étais et ce que je veux être. 

David Grossman

 

〉Ecrire à L’Atelier des M.O.T.S.

La photographie a libéré la peinture du devoir de représenter la réalité.

Paganini, jeté en prison suite à une rixe, hérite d’un violon à une corde qui lui fit inventer son concerto.

Ravel parie d’élaborer un morceau de 12 minutes sur un même thème.

Perec imagine une recherche proustienne sans e : durant un grand laps de temps, tôt on m’alita.

Les contraintes obligent à sortir de notre champ de vision habituel et la créativité est sans loi ni foi.

Elle devrait tendre à nous faire choisir nos contraintes.

Luc De Brabandere

 

〉Peindre à L’Atelier des M.O.T.S

Tout a commencé lorsque je me suis mis à réciter des poèmes comme des mantras.

La récitation d’un texte murement choisi transforme le regard sur une douleur, un problème. Le rythme poétique a aussi ceci de particulier qu’il calme l’agitation mentale.

Avantage de certains poèmes : permettre de repeindre les murs d’une vie intérieure parfois sombre et d’ouvrir les volets pour respirer un air plus pur.

Jacques de Coulon

 

〉La Scénothérapie à L’Atelier des M.O.T.S